Alors que l’épidémie de grippe s’est encore intensifiée en France ces deux dernières semaines, selon Santé publique France, certains Français reprennent le réflexe de porter un masque lorsqu’ils sont malades ou en présence d’un proche vulnérable.
Avec la pandémie de COVID-19, nombreux sont ceux qui ont encore des stocks de masques inutilisés à la maison. Mais peut-on s’en servir sans danger ? Sont-ils encore efficaces ?
Pour le savoir, il faut regarder la DLUO, la date limite d’utilisation optimale.
Qu’est-ce que la date limite d’utilisation optimale ?
La DLUO, ou date limite d’utilisation optimale, marque la période jusqu’à laquelle les qualités premières du produit sont assurées, et qui doit être respectée pour garantir l’efficacité du masque. Elle est clairement affichée sur l’emballage. La DLUO n’a qu’un caractère informatif indiquant une éventuelle diminution de qualité sans risque direct pour l’utilisateur.
L’importance de la DLUO pour les masques
Destinés à protéger les voies respiratoires, les masques fonctionnent sur le principe de la filtration de l’air, jouant un rôle crucial contre la diffusion de maladies respiratoires transmissibles telles que la COVID-19, la pneumonie, la grippe… Une fois la DLUO dépassée, un masque peut devenir défectueux et perdre sa capacité de protection. Il n’est donc plus efficace.
Les dangers de l’utilisation de masques après leur DLUO
→ Réduction de l’efficacité : un masque peut voir sa capacité de filtration diminuer après sa DLUO, augmentant le risque de contamination pour l’utilisateur.
→ Altération du matériau : le vieillissement peut affecter la matière même du masque, entraînant des dégradations qui le rendent inutilisable.
L’adoption du masque
Les successions de vagues de COVID-19 ont changé nos comportements sociaux, mettant en lumière l’efficacité des mesures simples, dont le port du masque, dans la lutte contre le virus. Cette pratique, bien établie dans certains pays comme le Japon ou la Chine pour diverses raisons, s’est révélée cruciale à l’échelle mondiale pour faire face à la pandémie et ses conséquences sur la santé publique. Une attention particulière doit être portée sur les mois hivernaux où les maladies respiratoires transmissibles prospèrent étant des virus saisonniers.
2024